mercredi 26 février 2014

• C'est alors que tout a basculé - Christophe



Christophe a, suite à son premier stage d'énergétique Reikibasculé dans cette dimension non-duelle que nous évoquons sur ce blog. N'est-ce pas Usui lui-même, le fondateur de cet art, qui souhaitait qu'à travers son enseignement tous les êtres parviennent un jour au "satori", à ce qu'il appelait "la grande paix du coeur" ? Nous prenons ici conscience que cela semble possible pour chacun d'entre nous et que la pratique du Reiki est aussi vivante que ce qu'elle était du temps du fondateur.

Comme me le disait Christophe : « Je n'ai pas envie de donner le sentiment de pavoiser sur ce qui m'est arrivé (en fait, aujourd'hui, je m'en moque un peu). Mais j'ai surtout écrit, comme tu l'as souhaité, pour rendre vraiment honneur au Reiki et à ce qu'il a déclenché chez moi (et certainement chez beaucoup d'autres). Et encore plus pour rassurer certaines personnes, comme moi, qui peuvent se retrouver face à de telles expériences sans y être préparées. C'est là le but principal. On peut être relié au tout, et avoir aussi l'impression d'une forte solitude. Encore un paradoxe de plus. »
Il me dit encore : « Tu peux tout prendre. Ce texte t'est offert. Ce n'est pas moi qui te l'offre, d'ailleurs... C'est autre chose en moi qui l'a écrit. Fais-en bon usage. »

Voici donc ce que Christophe a vécu :

« Tout a basculé à la suite d'un premier stage de Reiki.
J'étais là, absorbé dans une méditation. À remercier et remercier encore pour tout ce que j'avais vécu durant ces dernières 48 heures : le Reiki, que j'avais découvert, "par hasard, trois mois plus tôt seulement en surfant sur Internet, et qui m'avait immédiatement appelé au point de faire faire plus de mille kilomètres pour participer à cette formation. La méditation, que je n'avais jamais vraiment pratiquée auparavant, et dans laquelle je me suis immédiatement coulé comme s'il s'agissait d'un retour aux sources. Et la possibilité de soigner, réelle et tangible, d'une manière naturelle, facile et sans aucune limite apparente.
Je méditais donc une dernière fois, avec tous les remerciements possibles pour le formateur et pour Usui Sensei. Et je faisais le souhait sincère que la pratique du Reiki guide désormais le reste de ma vie et me permette d'aider un maximum de personnes dans leurs souffrances.
C'est alors que tout a basculé. "Je" me suis retrouvé dans cet espace sans limite à la fois sombre et lumineux. Il n'y avait plus de corps. Et mon esprit était lié à tout. Ou plutôt je revenais dans le tout. Tout était là. La totalité et le vide. La vie et la mort. Je me rappelle m'être dit à l'époque : "C'est donc cela la mort. Alors c'est vraiment beau et il n'y a rien à craindre." Tout était là. Il n'y avait rien à vouloir, à désirer. D'ailleurs personne qui voulait ou désirait. Tout n'y était qu'amour. Le vrai amour. Celui que l'esprit ou l'intellect ne pourra jamais saisir. Il n'y a rien de plus à savoir ou à connaître. Lorsque vous l'avez vu, vous avez tout vu. Même si "je" n'en avais pas totalement conscience à ce moment-là. Ce n'était pas un rêve. Lorsque vous flottez dans cet état-là, vous savez que c'est la réalité. Peut-être même la seule. En tout cas, la vraie. Au bout de quelques instants, il m'a alors été donné la possibilité de voir mon corps au sein de cet espace noir. Un corps d'adulte, mais en position fœtale, prêt à (re)naître. C'est alors que la sensation était surprenante : il m'a été proposé de repartir dans ce corps. Mais j'avais aussi le sentiment que c'était moi-même qui me le proposais. Avec le recul, je vois maintenant que c'était une seule et même conscience qui se saisissait et faisait le choix de repartir dans ce corps. J'ai eu aussi le sentiment que ce corps était donné pour faire "quelque chose", mais sans vraiment savoir quoi. Comme si des comptes me seraient demandés plus tard. Mais que ce n'était pas grave non plus si je ne faisais rien. Et que de toute façon, il n'y avait rien à comprendre ou à chercher, si ce n'est le devoir d'aimer les autres et de les servir.
Je me suis réveillé dans un autre corps. Physiquement, rien n'avait changé. Mais en réalité, tout avait changé. Il y avait là maintenant la plus grande intensité d'amour et de lumière qui puisse exister. Une sensation que l'intellect n'est pas à même de saisir. Une lumière que les yeux ne peuvent pas voir. Et la paix la plus absolue.
C'est alors que des vagues d'amour ont commencé à me submerger. Partant du bas du dos pour monter au sommet du crâne. Avec force, mais aussi beaucoup de douceur. Il n'y avait rien à faire. Rien à déclencher. Rien à forcer. Tout était fort. Mais je n'ai jamais eu peur. Je savais, avec certitude désormais, que la mort n'existe pas. Qu'il n'y avait que la vie. Pas celle que nous imaginons. Mais le vrai flot de la vie, dans toute sa lumière, qui parcourt chaque cellule de nos corps, chaque élément de la terre et de l'univers entier. Et qui se trouve dans cette conscience vide et sans limite que j'avais aperçue et dont nous ne sommes que des parcelles.
J'ai donc laissé faire. Sans me poser de questions. Je me suis ouvert car je savais que ce qui se passait était bien. En fait, j'étais persuadé que tout nouveau pratiquant de Reiki passait par cet état-là. Que c'était une suite logique de notre initiation.
Je n'avais jamais imaginé ou même cherché de tels moments. Jamais entendu parler d'énergie ou de flux d'énergie auparavant. Encore moins de méditation, de chakras, de tantras, de bouddhisme, ou que sais-je encore. De spiritualité, je ne connaissais rien. De religion, plus grand-chose, hormis la messe de Noël et celle de Pâques.
Mais j'avais là deux certitudes : avoir trouvé quelque chose qui pourrait s'apparenter à du "divin", c'est-à-dire qui nous transcende et qui existe réellement, qui ne relève pas du domaine de la foi. Et avoir immédiatement eu le sentiment d'avoir découvert "mon âme". C'est le premier mot qui m'est venu. Aujourd'hui, je parlerais plus volontiers de "nature" et de "conscience universelle".
L'expérience s'est alors arrêtée là. J'ai immédiatement su que j'étais mort. Et né d'une autre manière. Que le temps s'était définitivement arrêté pour moi.
Je suis rentré chez moi. J'ai retrouvé avec bonheur ma famille. Mais je n'ai rien dit de ce que j'avais vécu. Comment décrire l’indicible ? Et pourquoi vouloir passer pour un fou ?
Mais ma vie avait basculé. Dans tous les détails du quotidien. Toute pratique "dualiste", y compris celle de sport d'équipe, me devenait impossible à vivre du jour au lendemain. Toute pratique sportive brusquant mon corps m'était devenue interdite par ce que j'avais vécu. Le silence était une priorité. Plus de radio dans les longs déplacements en voiture. Pas de musique. Plus d'information ou de télé. Plus d'alcool. Mais une attention particulière à chaque moment de la vie, et surtout à tous les autres. Je me demandais par moment si je ne devenais pas fou.
C'est pour cela que je témoigne aujourd'hui. Pas pour mettre en valeur cette expérience. Elle n'a aucun intérêt en elle-même. Mais pour éclairer, peut-être, ceux qui vivraient la même en ce moment. Ayez confiance. Ne doutez pas. Laissez-vous porter par la vie et la beauté. Ne faites rien.
Les signes n'ont pas tardé à se multiplier. Hyper-sensibilité à la lumière. Quelques jours plus tard, je voyais les reflets de lumière sur les feuilles d'un arbres au bord de la route. J'ai tout de suite senti que j'étais aussi cet arbre car nous étions composés de la même matière, ou plutôt de la même énergie. J'ai cru qu'il m'appelait. En réalité, notre conscience commune se répondait à elle-même.
Autre signe survenu deux à trois semaines plus tard. Alors que je me posais des questions sur ce que j'étais vraiment et que je devais faire preuve de mésestime de soi, j'ai croisé le regard d'une autre personne et j'ai été frappé par un long éclair blanc. À ce moment, tous les doutes ont disparu. Toutes les blessures de l'enfance ont été fermées. Il m'a clairement été signifié : "tu es guéri. Tu es parfait. Tu n'as plus rien à chercher". J'en ai éclaté de rire. Vu que j'étais en train de nager dans la piscine, j'ai même failli boire la tasse… Posez toutes vos questions à l'univers. Il vous répondra toujours. Mais n'attendez pas sa réponse. Et surtout pas dans la boîte à lettres !
Le Reiki a été mon bâton de pèlerin tout au long de ce chemin sans chemin. Usui Sensei a été mon guide. Chaque soin pratiqué, sur moi, sur ma famille ou sur mes proches me permettait de poursuivre encore plus loin. Vous avez l'impression, au départ, de "vous fondre dans la personne". Il est dur, dans les premiers temps, de ne pas souhaiter son bien et d'avoir la bonne attitude neutre. Il est toujours tentant de lui demander son ressenti. Peut-être avec une pointe d'orgueil. Mais surtout pour se rassurer sur sa pratique de jeune pratiquant. Avec le temps, les choses deviennent plus évidentes. Nous ne soignons pas. Nous nous contentons de toucher à la "nature la plus intime" de la personne en face de nous. C'est en réalité la même nature que la nôtre. En ce sens, nous ne faisons qu'un avec elle. C'est ce que le Reiki vient nous rappeler.
Car la pratique de soin, si fascinante au départ, s'est vite effacée devant la pratique spirituelle ouverte par le Reiki. Chaque méditation nous rapproche un peu plus de cette conscience universelle. Nous apprenons à la voir, à la ressentir, autour de nous. De plus en plus finement. De plus en plus longuement.
Les mois qui ont suivi cette première initiation au Reiki ont été des mois de lecture intenses. Première découverte du bouddhisme, ou plutôt des écrits de Bouddha (sur les pas d'un enseignant qui lui-même était bouddhiste), de la non-dualité, du temps présent, de la pleine conscience. Avec tout le temps la même impression : ce n'était pas moi qui lisais ses livres. Je passais en mode "méditation" ou "impersonnel" dès que je les lisais et que les passages devenaient profonds en réflexion. Cette impression est surprenante : le Soi qui est derrière ces yeux lit le Soi qui a écrit les livres. Comme un circuit d'eau en mode fermé ou un miroir. Tout cela tourne en rond. Et tout cela me disait dans la tête : "c'est bien, tu essaies de comprendre ce qui t'es arrivé. Voici les concepts qui le définissent. Mais tu vois bien que cela n'a aucun intérêt pour toi, puisque tu le sais déjà". Le seul intérêt était de calmer mon intellect, ou mon égo. Avec plus ou moins de réussite. Avant d'arriver à sa lente dislocation. Dans ce corps. Il n'y a que la vie. Il y a bien un cerveau qui peut faire les tâches quotidiennes. Mais fondamentalement, il n'y a que la vie. Toute création n'est qu'un acte de cette vie. Toute bonne idée à la maison, au travail, n'est qu'un acte de cette vie. Toute "mauvaise" nouvelle n'est aussi qu'un acte de cette vie. Nous savons déjà tout ce qu'il y a à savoir. Nous n'avons rien à demander. Nous n'avons rien à vouloir puisque nous avons déjà tout. Il ne nous manque rien. Nous ne sommes qu'une petite "vaguelette" émanant du tout. Vaguelette, mais avec la beauté, la majesté et la force du tout. Je sais aujourd'hui qu'il ne peut rien m'arriver de mal. Parce que le tout ne peut se faire de mal à lui-même. Et que fondamentalement, le mal n'existe pas. Tout comme je sais que ce n'est pas moi qui écris ces lignes. Mais que c'est la vie qui les écrit à ma place. Et qu'elle ne peut écrire que ce qui est juste, vrai et Amour.
J'ai réalisé que je n'étais pas redescendu "nu" dans le corps que j'occupe aujourd'hui. Mais j'ai souvent l'image d'avoir ramené un immense sac-à-dos plein de livres et de connaissances. Et que, si je le souhaite, je peux lire pour mieux comprendre, ou plutôt verbaliser ce qui a été vécu. Car certains y sont arrivés. Même si aucun mot ne peut vraiment décrire ce qui est ressenti. Et même si je sais déjà tout.
Le Reiki n'est qu'une prolongation de cette conscience. Fort de cette confiance, nous pouvons alors n'être qu'un canal entre les autres et la vie. Je ne suis encore qu'un tout jeune pratiquant. Mais je suis surpris de voir que la Vie me guide dans ce soin. Elle fait "vibrer" mon cœur et mon corps au passage de personnes en "besoin" d'énergie. Elle guide les mains. Et elle guide aussi les paroles. La sensation est physiologique. Votre tête et vos membres vibrent. C'est très surprenant. Dans certains soins, votre tête disparaît totalement. Le moi n'est plus là. Le cerveau est prié de se taire. Vous pouvez totalement vous lâcher. Car vous savez qu'il n'y a rien à soigner. Seule la conscience universelle se répond à elle-même. Et il n'y a pas de mort à éviter car la mort n'existe pas. Le corps d'une personne peut souffrir. Il peut même être appelé à cesser d'être. Mais ce n'est pas la mort. La Vie va continuer. Vouloir éviter la mort revient donc à vouloir lutter contre le flot de la Vie. C'est impossible. Le Reiki est un art qui doit accompagner la personne souffrante au retour dans ce flot, avec l'amour infini que la Vie donne. Même si cela peut engendrer la souffrance et le chagrin chez les proches. Le Reiki donne les gestes. Mais il donne aussi les mots. Cela qui est en vous les prononce. Parfois fortement ou crûement. Mais toujours avec amour et bienveillance. Vous savez donc qu'ils ne peuvent faire aucun mal. Mais qu'ils sont là pour aider à la prise de conscience en face de vous.
L'initiation aux symboles du deuxième niveau n'a fait que renforcer ces sensations. Les trois symboles, dévoilés, ont fait pour moi l'effet d'un choc "électrique". Sitôt sous les yeux, ils prenaient vie. Pas besoin d'explication ou de description. Ils portent chacun en eux-mêmes tout ce qu'ils ont à dire. Un seul regard et tout est compris. Chacun d'entre eux est une porte, ou une clé vers cette dimension suprême de la conscience universelle. Ils facilitent notre travail de Reiki et ouvrent encore plus forts nos différents canaux énergétiques. En ce sens, ils sont réellement "sacrés", et participent à cet "art sacré" du Reiki. La possibilité de soin à distance ne vient que renforcer ce que nous donne le Reiki, ce que nous a transmis Usui Sensei : nous ne sommes qu'un canal avec la conscience universelle, avec la Vie. Finalement, notre but ne doit pas être de "guérir" des personnes. Même si cette action est belle et noble. Mais notre finalité est d'aider des personnes souffrantes à prendre conscience de leur souffrance, de leur véritable nature, et de les aider à "s'éveiller", au sens premier du terme. C'est-à-dire juste ouvrir les yeux sur les choses et tenter de poser un regard juste et bienveillant pour revenir à Ce qui est.
Je ne sais pas si ce que j'ai vécu peut-être qualifié d' "éveil". Mon ego s'est (trop) souvent posé la question. Je l'ai tantôt refoulée. Je l'ai niée. En disant que ce n'était pas possible. Qu'il fallait des dizaines d'années de méditation pour en arriver là. Que je n'avais rien fait ou rien mérité pour cela. Il m'a fallu plus de trois mois pour oser en parler à qui que ce soit. Muré dans un silence qui pesait trop. Et puis, j'ai fini par accepter de parler. Et puis, j'ai vu que cette question n'avait finalement aucun intérêt. Si ce n'est pour mon petit ego. Mais une fois la dissolution de l'ego achevée (lentement et parfois douloureusement), je m'aperçois que cette question n'a aucun intérêt. Ceux qui ont connu la personne que j'étais ne doivent pas voir une différence franche avec le passé. Cette personne leur semble maintenant beaucoup plus calme et détachée. C'est tout. Je continue à vivre, à m'occuper de ma famille, à travailler. Mais je sais aussi qu'il n'y a plus personne là pour le faire. Il n'y a que Cela. La Vie. L'Être. Appelez-le comme vous voulez. Il n'y a plus de temps, il n'y plus que l'éternité. Et en même temps, il n'y a pas de demain. Il n'y a que l'instant présent. Être, être et encore être. Avoir n'a aucun intérêt. Paraître encore moins. Il y a la nature en moi. La même qui se ressent en moi et à travers toute chose. Et qui ne vit que dans l'amour. Celle qui est en pleine expansion. Qui s'est trouvée sans limite. Et qui ne cesse de croître en même temps. Parfaite, y compris dans son imperfection.
Le Reiki est le bâton qui m'a indiqué la Voie. Je suis aussi le bâton et cette voie. Je suis la Vie. »
Au cours d'un échange, j'ai demandé à Christophe s'il y avait pour lui une perte de conscience pendant son sommeil. Voici sa réponse : « Une des conséquences immédiates de ce que j'ai vécu a été "la fin des rêves". J'avais, depuis toujours, pour rituel de m'endormir en me projetant dans un ou deux univers/rêves qui me plaisaient bien et me propulsaient dans les bras de Morphée. Tout cela s'est arrêté du jour au lendemain. Je suis incapable de me "mettre à rêver". Peut-être parce que tout m'a été donné et que je n'ai plus besoin de me créer un monde imaginaire. Je me contente donc de fermer les yeux et de rentrer dans le vide. Pour anecdote : j'ai eu la grippe la semaine dernière, et j'ai été franchement malade. Fièvre. Rien d'autre. Mais assez pour être crevé. J'avais l'habitude, lorsque j'étais malade, de me projeter après la maladie : d'imaginer les prochaines vacances, le farniente au soleil... Mais là, plus rien. Quelque chose en moi m'empêchait de rêver ou d'imaginer. Je devais faire avec la fièvre maintenant et l'accueillir pleinement. Là devait être mon attention. C'est surprenant, non ? De la même manière, je suis devenu incapable de lire un roman. Plus aucun intérêt pour les histoires imaginaires. Pourquoi imaginer et fuir ce qui est devant nous ? Donc, pour ce qui est des rêves. Il n'y en a plus le soir. Mais la Conscience est là. Je m'endors en la sentant. Parfois, c'est physiologique. Elle parcourt toujours par vague ma colonne vertébrale. Parfois, je la sens, c'est tout. Et je repars dans le grand tout. Je continue à rêver, certainement durant la nuit. Mais j'ai de plus en plus conscience de mes rêves. Je sais que je suis tout dedans : les acteurs comme le décor. Donc la perception change. Et ce moment n'a pas beaucoup plus de "réalité" ou d'intérêt que ce que nous vivons au quotidien.

Durant un repas, Christophe nous glissa deux petites phrases, totalement anodines pour lui et sans réaliser la portée de ce qu'il nous transmettait à ce moment-là. Je vous les offre en guise de méditation :

« Quand je mange ou quand je bois, ce n'est pas quelque chose qui rentre dans mon corps, mais dans le Tout ».
Il dit encore : « Il n'y a pas de pensée. Il y a l'Essentiel qui est là, en nous, et qui ne disparaîtra jamais... ».