jeudi 29 septembre 2016

• Nous utilisons notre esprit pour observer notre esprit - Tulku Lobsang


Rigpa est la claire lumière, la vraie nature de notre esprit. C’est l’état de conscience pure. C’est la sagesse qui existe au-delà de toutes les limitations et à travers laquelle il est possible de tout connaître.

Ce que l’on voit actuellement est la réflexion de notre ignorance. Nous manquons toujours de quelque chose et ainsi nous avons une vue erronée. Cela nous cause une grande souffrance. Nous regardons à travers les lentilles de l’esprit conceptuel, lequel a toujours une ombre et une limitation. Nous ne pouvons pas voir au-delà et ainsi nous ne pouvons pas voir notre vraie nature. Lorsque cela nous est possible, nous pouvons tout connaître et tout voir sans penser. C’est la perception directe, comme celle avec les yeux. Les yeux ne pensent jamais. Ils voient toutes les choses en un instant.

Au moment du sommeil et de la mort, nous arrivons dans cet état naturellement. Habituellement, nous ne le réalisons pas, mais avec de l’entraînement et de la pratique, il est possible d’arriver dans ce état consciemment. C’est tellement puissant ! Lorsque vous y arrivez, vous êtes libérés de la vue erronée et n’avez plus de souffrance.

Cette pratique est sans techniques, sans concepts et sans méditations. Lorsque l’on pratique Rigpa, nous laissons simplement tout et regardons. L’esprit est comme l’eau. Lorsqu’il est calme, il devient naturellement clair. Lorsqu’on laisse tout tout seul, sans jugement et sans réaction, simplement en percevant ce qui est là, nous commençons à reconnaître la nature de l’esprit. Ne rien faire et laisser les choses comme elles sont, c’est la chose la plus difficile. De cette manière, nous utilisons notre esprit pour observer notre esprit. C’est de cette manière que nous apprenons à nous connaître profondément. Lorsque l’on connaît l’esprit, on connaît tout.

Source : Nangten Menlang

mardi 27 septembre 2016

• Le même "je" que tout le monde - Suyin Lamour


Nous sommes composés de multiples « je », de multiples voix intérieures qui s'expriment par le vocable je. Ces voix sont des mouvements d'énergie qui se manifestent spontanément et se font à chaque fois passer pour « moi ».
Leurs origines sont diverses : les conditionnements psychiques, les instincts, les bactéries, les cellules... Une grande famille plus ou moins unie, formant des grandes chaînes de réactions qui entrent souvent en conflit entre elles...
Mais aucun de ces « je » n'est notre moi, aucun d'entre eux n'est « notre individu ». On pourrait dire que l'individu est la somme de tous ces je, de tous ces mouvements d'énergie qui se manifestent en nous sous forme de pensées ou de sensations. Il n'y a pas là de centre tangible, agissant et décideur. Le moi change en permanence, ce n'est jamais le même d'un instant à l'autre, même si nous avons l'illusion qu'il s'agit d'une individualité permanente, immuable et centralisée.
Pourtant, cet esprit immuable et permanent existe bien. Quelque chose en nous ne change jamais. En amont de tous les « je» changeants, derrière tous les faux moi, une conscience perçoit ce qui est vécu à chaque instant et accueille tout de manière égale. Et lorsqu'on la découvre, lorsque l'on rencontre notre vrai moi, on découvre que c'est une conscience impersonnelle... que c'est le même « je » que celui de notre voisin !!
Ironie du sort... A la recherche de moi-même, voilà que j'apprends que je suis le même que tout le monde ! Que je suis le monde !
Selon le voisin, hum... ça peut être un choc !
Un choc absolument fantastique, un coup de foudre divin.
Tous ceux que l'on jugeait, détestait, rejetait, méprisait... on se met à les considérer avec amour...

Suyin Lamour est l'auteur du livre "La joie d'être" paru aux Éditions Accarias-L'Originel. Elle a aussi rédigé un ouvrage sur le Tarot Analytique, paru aux Éditions Grancher, manuel d'interprétation du tarot de Marseille sous l'angle de la psychologie jungienne ; un recueil de poèmes inspirés de son parcours intérieur, Le Chemin du coeur, paru aux Éditions de l'Atlantique, ainsi que des poèmes d'éveil, L’étreinte de l’éphémère, à paraître prochainement aux Éditions Unicité.

Chaîne YouTube de Suyin Lamour.

Prochaines rencontres avec Suyin Lamour : 

Sumène (Cévennes) : le 30 octobre 2016
Nice : 19 & 20 novembre 2016
Paris : les 2, 3 & 4 décembre 3016

vendredi 16 septembre 2016

• Le retournement de la conscience vers elle-même - Suyin Lamour

La dimension non-duelle est notre ressource primordiale, celle du bonheur, d'un bonheur durable et indestructible car indépendant de tout phénomène extérieur. Nous pouvons tous nous y connecter car elle est notre essence, notre nature, et cette connexion ne passe pas par un cheminement intellectuel mais par une expérience directe dont l'instrument est l'attention.


Prochaines rencontres : 

• Une rencontre aura lieu à Nice, le week-end du 19 & 20 novembre prochain, de 10 h à 17 h (horaires modulables en fonction des circonstances). Les places étant limitées, nous serons tenus de prendre en priorité les premières personnes qui auront réservées leur participation.
Le coût du week-end s'élèvera à 100 € (si réelles difficultés financières - RSA, demandeurs d'emploi, étudiants, etc. -, un tarif adapté vous sera proposé. Merci de nous en faire part avant le week-end).
Bien qu'il s'agisse d'une progression étalée sur le week-end, il est toutefois possible de n'assister qu'à une seule journée (dans ce cas, le coût de celle-ci s'élèvera à 50 €). Par contre, pour plus de cohérence, nous serons tenu de prendre en priorité ceux qui s'inscriront pour les deux jours complets.

Pour tout contact :
reikido.france(@)gmail.com
suyinlamour(@)yahoo.fr

• Une rencontre est prévue à Sumène (Cévennes), le dimanche 30 octobre.
Pour tout contact : suyinlamour(@)yahoo.fr


• Une conférence, suivie d'un week-end, aura lieu à Paris, dans les locaux de l'Association Être-Présence, les 2, 3 & 4 décembre.

Merci par avance, si vous le souhaitez, de partager ces informations (par mails, réseaux sociaux, etc.) à tous ceux que cela pourrait intéresser.

Site web de Suyin Lamour

dimanche 11 septembre 2016

• ConnÊtre - Rupert Spira


Qu’est-ce qui connaît ou est conscient de notre Être ? 
Est-ce « je » qui sait que « je suis » ou suis-« je » connu par quelqu’un ou quelque chose d’autre que moi-même ?
C’est manifestement « je » qui sait que « je suis ». 
En d’autres termes, le « je » que « je suis » est également le même « je » qui sait ou qui est conscient que « je suis ».
Pour le dire autrement, la conscience ou la connaissance est une qualité intrinsèque à notre Soi, et c’est notre Soi, « Je », qui sait qu’il est à la fois présent et conscient.

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Qui peut être conscient d'être conscient si ce n'est la conscience elle-même ? Existe-t-il une autre entité ? 

La conscience est là, elle est toujours consciente d'elle-même, le seul ennui est que cette conscience se soit identifiée au corps !

Nisargadatta Maharaj